Sortie du Dethalbum III

Le 16 Octobre 2012 a été le plus beau jour de l'année des fans de Dethklok : Le Dethalbum III est arrivé ! 

 

Comme les fans dans la série qui font des massacres de masses et des suicides collectifs à force d'impatience, les fans de Metalocalypse s’apprêtaient à prendre exemple.
En continuité de la quatrième saison de la série, qui met en scène le groupe fictif Dethklok comme une puissance mondiale, les créateurs ont publié le troisième album : Dethalbum III.
Même si nous avons eu droit à la saison 3 de la série après la sortie du Dethalbum II en 2009 , cet enchaînement de la saison 4 et du Dethalbum III  dans l' année n'aurait pas pu mieux tomber pour nous rassasier.

Le moins qu'on puisse dire , c'est que Dethalbum III est digne de la superpuissance du groupe.
Le tout n'est pas monumental comme le Dethalbum (le premier), mais quelques unes des chansons marquent vraiment le coup.

Après le Dethalbum II qui  n'était pas à la hauteur du premier album de Dethklok (ceci dit, il était tout de même très bon), le Dethalbum III se ramène comme un jet d'eau froide sur le visage au paroxysme d'une montée de chaleur. Les adorateurs de mon genre doivent savoir de quoi je parle.
C'est quand même diablement bon de replonger dans l'univers si à part de Metalocalypse, de se dire qu'un Dethalbum de plus va faire tourner notre MP3 un bon moment (c'est de l'album qui se rentabilise, le Dethalbum est sur ma playlist depuis 2007). Évidemment pour ceux qui ne connaissent pas la série Metalocalypse, inutile de préciser qu'il serait temps de s'y mettre.

Bien sur lors de votre immersion, il est déconseillé de penser à la tête de Brandon Small (le vrai chanteur/guitariste/bassiste du groupe, et créateur de la série), ça casse tout le mythe! Les 5 métalleux à la tête creuse ont tout de même beaucoup plus de charisme (tant qu'ils n'ouvrent pas la bouche).

 Et en écoute via une superbe video Youtube dont j'ai copié le lien de mes propres mains..... The Hammer!

Enjoy metalheads!

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Shallow - Lifelover

Je vous ai réservé de belles retrouvailles, avec la découverte d'un groupe qui résume toute ma passion musicale.

Lifelover, la caresse mélancolique mon été.

Ce groupe de black métal suédois s'est formé en 2005, et a sorti 4 albums en changeant souvent de line-up: Pulver (2006), Erotik (2007), Konkurs (2008) et Sjukdom (2011).

Chacun de ces quatre albums est un bijou: Les chansons sont composées prodigieusement , l'ambiance amère nous emporte et nous noie dans le fin fond misérable de notre être miteux. En gros, tout ce qu'on aime.

Ne vous attendez pas à un prochain CD : Le groupe s'est dissout en 2011 après le décès de "B", compositeur principal du groupe. Mort à 25 ans, "B" avait un rôle polyvalent : chant, guitares, basse, piano, paroles... Ce qui expliquerait peut être pourquoi le groupe n'a pas envisagé de continuer l'odyssée sans lui, malgré leur succès montant sur la scène black métal.

Ne soyez pas si triste, on a tout de même 59 titres à dispo (en comptant leur EP "Dikadens").

J'ai choisi pour vous la première de l'album Konkurs (à écouter absolument). Je vous laisse savourer cette ballade aussi dépressive que le temps qu'il fait.

Je suis sûr que vous allez tellement aimer que vous allez vous suicider.

       

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Monkey Trick - The Jesus Lizard

Shoot de mélancolie.
Écouter ce morceau, c'est se laisser prendre par une vague de tristesse indéfinie.

The Jesus Lizard est ma drogue de cet été: Je pourrais en prendre sans limite, j'en voudrais toujours plus. Un groupe qui donne envie de se foutre en l'air, de se laisser aller dans la déchéance et esquinter volontairement son être .
C'est d'ailleurs ce qu'ils faisaient en live: Le chanteur est bien connu pour se présenter sur scène complètement déchiré et faire des shows de mutilation,exhibition et self-urinage. Délire rock noise bien sale, un son saturé enregistré avec du matos de cuisine, et un chant sauvage pour couronner le tout. J'adore.

De leur formation en 1987 jusqu'à leur séparation en 1999, ces américains de Chicago ont sorti six albums studios. Parmi les plus belles chansons, voici Monkey Trick de leur album Goat, celui grâce auquel ils ont été repérés.



Alors, ça donne pas envie de devenir un toxico déglingué? (Si ce n'est pas encore le cas...)

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Soulagement pour Randy Blythe

Après un mois de calvaire en République Tchèque, le chanteur de Lamb Of God est enfin libéré!
Le jeudi 2 août 2012, le tribunal municipal de Pragues a confirmé le versement de la caution d'environ 240 000 euros et la délivrance de Randy dans l'après-midi.

Interviewé à sa sortie, le chanteur a tenu un discours très diplomate et optimiste, notamment en annonçant que la police et la justice Tchèque n'avaient fait que leurs devoirs.
Durant son séjour en prison, Randy a trouvé de quoi s'occuper : il a passé son temps à écrire un livre sur ses malheurs et des lettres à ses proches; il a tenu un journal et a essayé d'apprendre le mongolien (pourquoi pas..?).

Il est à présent rentré en Amérique, et Lamb Of God ne va pas perdre de temps: Ils commencent leur tournée US dans un festival avec Slipknot! (Oh non pas eux...)

Une superbe nouvelle qui égaye notre été ; déjà trop hâte de les revoir!

Si vous n'étiez pas au courant de l'arrestation de Randy, vous pouvez lire ce qu'il s'est passé sur mon article Soutien à Randy Blythe.

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Falling Snow - Agalloch

C'est le moment d'ajouter un peu de neige à l'été.
Et pour ça, rien de mieux que Falling Snow; une chanson sublime parmi tant d'autres du troisième album d' Agalloch, "Ashes Against The Grain".

Agaloch est un groupe de métal progressif à influence folk et black métal, qui aborde des thèmes existentiels concernant principalement l'Homme, la nature et la mort.

Depuis leur fondation en 1995, ces américains de Portland ont sorti 4 albums. Ces derniers sont composés de longues chansons qui immergent  l'esprit dans une atmosphère obscure. Le groupe opte pour un décor naturel enneigé qui souligne l'ambiance sombre qu'il exhibe.
Les instruments sont en totale harmonie et s’étendent sur un rythme fluide et entraînant. Le tout est enrichi par un somptueux chant clair et un chant gutturale, qui lui reste assez ordinaire.

Agalloch a tendance à faire attendre ses fans assez longtemps; on peut compter 4 ans entre chaque album, et quelques EP entre temps. Donc si vous avez l'occasion de les voir en concert, sautez dessus!
 




 

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Les Estivales Metal du Klub - Soirée Stoner'n Grunge

Tous les dimanches des mois de juillet et août,  Le Klub (club rock à Châtelet, Paris) ouvre ses portes aux métalleux. La programmation varie toutes les semaines selon les styles de métal. Le 22 juillet, c'était la soirée "Stoner'n Grunge". Comment résister à une affiche qui vous promet pleins de concerts de stoner pour 8 euros? Surtout un dimanche, jour où il n'y a pas masse de chose à faire et que les concerts commencent assez tôt (la salle ouvre à 18h et les groupes joue une demi-heure après).
Donc voilà un peu de lecture pour vous, et des vidéos à voir (vidéo prises durant le concert de ce 22 juillet).
Enjoy!

 

A l'affiche, 5 groupes made in France:

Soleil Vert

Premier groupe à jouer: Du stoner brut,comme on l'aime. Soleil Vert a parfaitement donné le ton de la soirée. Leur musique reflétait une certaine sincérité: belles compositions simples mais originales, bien structurées, bien jouées. Mais le plus marquant, c'est l'attitude ultra naturelle des membres du groupe sur scène. Très à l'aise, la bande n'hésite pas à faire le barge, occuper tout l'espace possible et délirer avec son publique.

Le groupe a assuré un concert sacrément plaisant à voir et à écouter.

A la fin de leur set, nous avons eu l'occasion de fumer une clope avec eux  (l'avantage dans les petites salles). Ça nous a confirmé le ressenti qu'on avait eu durant leur jeu: Des bonhommes tranquilles, super sympathiques, ouverts à la discussion etc... 

En souvenir, un moment top avec Soleil Vert, et leur EP qu'ils nous ont donné en bonus :)

Vous pouvez les suivre sur leur page Facebook .

Et en cadeau, voilà un aperçu du concert en vidéo:

In A NutShell

A chaque concert, il y a toujours un groupe qui a un registre un peu hors-sujet. Pour le coup, In A NutShell, c'était ce groupe, même si le style annoncé était Rock-Grunge.
Le groupe a fait son entrée avec des chansons grunges qui n'avait pas vraiment de sens : Aucune structure dans les morceaux, pas de fil conducteur, on ne comprenait pas grand chose. C'était surement fait exprès mais le rendu était grossier.
 Par la suite, ils ont joué des compos à la "Placebo", et ça, ils le faisaient super bien! Ça leur allait beaucoup mieux que le pseudo Nirvana, surtout au niveau de la voix du chanteur, à qui ce style collait parfaitement.
 Même si, vous l'aurez compris, ce n'était pas ma tasse de thé, je ne peux nier que c'est un des groupes les plus énergiques que j'ai jamais vu sur la petite scène métal. Les membres du groupe étaient à la limite du pogo, leur publique était très réceptif à leurs avances de foutre le bordel.

Si vous voulez tester, vous pouvez écouter une chanson via la vidéo ci-dessous ou aller directement sur la page du groupe .

Tsar Bomba

Un son bien dark résonnait dans la salle bien remplie, plus l'ambiance qui va avec. Le groupe mélange différents styles: la synthèse donne un son torrentiel et enragé.
La posture scénique du groupe est assez détendue et peinarde (surtout celle du chanteur qui avait l'air d'avoir fumé une forêt entière d'herbes diverses), tout en paraissant très pro.

Je ne suis pas resté jusqu'au bout car une mission vitale m'attendais à l'extérieur: papoter avec les groupes passés et d'autres métalleux en sirotant les bières achetées à l'arabe du coin à deux euros (alors que dans le bar c'est trois fois plus cher!). Mais aucun rapport avec la qualité du concert, qui était indiscutablement génial.

Vous pouvez découvrir sur la vidéo juste en dessous leur chanson "Who I Am" jouée à ce concert, ou en écouter d'autres sur leur MySpace.

Dying Seed

Sans aucun doute mon favori de la soirée.

Ce groupe de stoner/post métal est formé d'un batteur, d'un bassiste et d'un guitariste : Le line-up est assez réduit mais très efficace, les trois musiciens dégagent un charisme qui fait sensation. Sur scène, leur attitude complète la profondeur de leur son lourd et puissant.

 Leur morceaux comportent peu de chant, ce qui laisse le caractère sonore se manifester à sa guise.

Leur musique produit tous les effets qu'on pourrait attendre du stoner de garage. La personnalité du groupe est définie, et semble bien savoir exploiter ses ressources pour en faire des atouts.

La maîtrise des instruments est totale, surtout pour le bassiste, qui est juste terrible!

Dying Seed nous a fait profiter d'un excellent concert, sans nous laissé de moment de répit!

Vous pouvez regarder un morceaux sur la vidéo de mauvaise qualité ci-dessous.

Vous pouvez également aller sur le MySpace de The Dying Seed (dont j'adore les visuels) pour plus d'infos sur le groupe.

Coffin On Tyres

En un mot, c'était le chaos!
Ils étaient si attendus! Normal, c'est ça d'être tête d'affiche et de jouer en dernier.

Ça veut aussi dire que la fin approche, que c'est le moment où jamais de se défouler jusqu'à ne plus en pouvoir. On sent tout l'alcool imbibé nous monter à la tête, la chaleur nous envahir, l'hystérie collective atteindre son plus haut degrés.
L'ambiance était délirante: pas la peine de vous décrire les pogos et les slams, ainsi que tous les pieds qu'on se prenait dans la gueule à cette occasion, ou les chutes qu'on faisait dans la petite fosse.

Le son correspondait royalement à ce qui était en train de se passer. Passant par de gros riffs agressifs et des variations intenses, Coffin On Tyres varie la perspective de ses morceaux et parvient ainsi à créer le trouble sensationnel de son public. Les compositions sont vraiment matures et structurées. Musicalement, il n'y a aucun risque de pris, uniquement des valeurs sures. Sur scène, les musiciens sont plutôt posés (même si le chanteur avait l'air complètement déchiré). Le chanteur, apparemment adepte de Jack Daniel's, a une voix superbe, qui s'associe pleinement avec le travail global des deux guitaristes, du bassiste et du batteur.

Coffins On Tyres : Un groupe français démentiel à voir absolument!

Vous pouvez écouter leur premier album Red sur leur site officiel , ou regarder leurs vidéos ici, dont celle de ce concert.

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Floods - Pantera

Les hommes noyés par un monde au cœur froid.
C'est ce que décrit Floods, la chanson de Pantera qui fait beaucoup parler d'elle en raison de son solo qui fait frémir.
Ce solo de guitare a été composé par Dimebag Darell (guitariste) dans les années 1980, et a trouvé sa place en 1996 dans l'album The Great Southern Trendkill.



La version live de Floods est incontournable. En voici un extrait, où le légendaire Dimebag joue le fameux solo. Beaucoup plus d’harmoniques et de squealing que la version album : On reconnait bien Dime! Le seul qui maîtrisait ces techniques à ce point ; surtout le squealing, qui n'est utilisé que très rarement par les guitaristes, mais que Darell emploie  toutes les 2 notes.Une vidéo à faire pleurer n'importe quel fan de Pantera. Enjoy!



    

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Walk With Me In Hell - Lamb Of God

Opération Free Randy!
 The Song Of The Day est dédiée à Lamb Of God.

Le chanteur est toujours en détention provisoire, malgré qu'il ai payé  l'équivalent de 150.000 euros, caution demandée par la justice Tchèque.
Pour le moment, leur tournée est suspendue. Aucune information concernant l'affaire d'homicide involontaire, ni de modification des dates de tournée, comme "New North American Tour" prévue au mois d'août, n'est mentionnée sur leur  site officiel.

Cette vidéo magique du Download Festival 2007, est tirée du DVD live du groupe, sorti en 2008.




Musiciens déchaînés, riffs techniques parfaitement maîtrisés en live, foule en extase... Tout prouve que le groupe de groove/trash originaire de Virginie, mérite sa place parmi les plus grands groupes de métal.
Walk With Me In Hell est un des "tubes" de LOG depuis 2006, comme plusieurs chansons du même album, Sacrament.

En espérant que Randy soit libéré au plus vite, et qu'il puisse continuer à exploser sur scène!

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Soutien à Randy Blythe

Ça y est, ça a fait le tour du net : Le chanteur de Lamb Of God, Randy Blythe, a été arrêté mercredi 27 juin  pour homicide involontaire, et relâché contre une caution de 200.000 $.

 L'histoire : Il y a 2 ans, en 2010, LOG fait un concert dans le club Abaton , à Prague. Ce club est apparemment réputé pour sa tolérance envers le publique qui souhaite monter sur scène. Lamb Of God, comme à tous ses concerts, évoque son désaccord concernant cette pratique.
Durant le concert, un fan de 19 ans essaye à deux reprises de monter sur scène et se fait refouler par le vigile. A la troisième tentative, il arrive à esquiver les vigiles et s'approche de Randy.
Beaucoup de sites mentionnent que c'était une démarche pour l'agresser ou qu'il s'agissait d'une bagarre. Source? Aucune.
Dans la culture métal,  monter sur scène et se rapprocher des artistes, ne serait-ce que pour faire un geste affectif du genre tenir l'épaule ou faire le mariole est malheureusement une pratique assez courante. "Malheureusement" car dans les concerts où les groupes laissent cette liberté aux spectateurs, cela devient très vite n'importe quoi: Parfois on ne voit même plus les membres du groupe tellement la scène est surchargée, parfois les artistes n'ont plus la place pour jouer ou sont tout simplement gênés par les envahisseurs. On vient voir le groupe, pas des singes anonymes sur l'estrade! Ça gâche le spectacle. Surtout si le groupe n'est pas d'accord et que ça tourne au vinaigre comme ce qui arrive à Randy.

On ignore si le fan voulait l'agresser ou pas, mais s'ils interdisent la montée sur scène , ce n'est pas pour rien! Randy aurait violemment balancé le fan dans la foule, qui se serait percuté la tête sur le sol, et aurait décédé 2 semaines plus tard.

Voici un ralenti de l'évènement:




Ce n'est pas sur à 100% que ce soit la vidéo de l'incident présumé, mais elle semble correspondre à l'épisode. C'est Metalzone TV qui associe cette vidéo à cette malheureuse nouvelle, je n'en ai pas vu d'autres pour le moment.


Randy n'a pas été très gentleman sur le coup, c'est vrai ; Il faut dire que dans le métal, on ne l'a jamais été. Ce qui ne veut pas dire qu'on a l'intention d'atteindre à la vie de qui que ce soit.
Celui qui pogote, ou qui participe à un Circle Pit, ou à un Wall Of Death, n'a jamais l'intention de tuer (du moins, je l'espère...).

 Le fan a engagé seulement sa responsabilité lorsqu'il est monté sur cette scène. Il se fait dégager, d'une manière ou d'une autre, ça tourne mal, et le chanteur est accusé de meurtre et  paye les conséquences de cet acte débile de base. Intolérable.
De plus, si cette vidéo dit vrai, on voit bien qu'il n'est pas seul dans le coup : Et ce vigile alors? Il n'y est pour rien?

Les agressions de fans n'étant pas rares dans les concerts, il est légitime que Randy se défendent et prenne des mesures, aussi radicales qu'elles soient (dans l'échelle de la légalité). Si ce n'était pas le cas, on en serait peut-être à revivre la tragédie de Dimebag Darell...

RIP

Même s'il y aura un procès ultérieur, c'est une grande joie qu'il puisse sortir de prison en échange de 200.000$ . D'après lui, ce n'est que son salaire annuel! Il devrait s'en sortir...
Son absence aurait été tragique pour la scène métal ainsi une grande perte, musicalement parlant.

Il y a quand même un mort dans l'histoire, ce qui bien sûr , est profondément triste. Il ne faut pas oublier qu'il y a une famille qui cherche des réponses à cette mort, et une justice qui fait son devoir en enquêtant sur les faits. Le sens de cet article n'est absolument pas un "Bien fait!" à la victime, mais plutôt un "Dommage...".

Des groupes comme Arch Enemy et Slash ont apporté leur soutien à Randy durant cette épreuve. Je fais de même via cet article perdu dans le fin fond de la blogosphère.
J'espère que cet évènement ne va pas démotiver les artistes de la scène métal, ou encore lancer une rumeur malsaine de plus sur les métalleux.

Tout mon soutien à Randy ,

mes condoléances à la famille du défunt.

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Colossus - Borknagar

En 1997, deux ans avant d'intégrer Dimmu Borgir, Vortex (Simen Hestnaes) chanta cette magnifique chanson dans son groupe de black métal norvégien Borknagar.
La même année, Simen jouait avec Arcturus ( vous pouvez écoutez une de leur chanson dans la Song Of The Day précédente).
Dans cette chanson, il nous fait une vrai démonstration de sa voix sublime.
Une chanson à écouter en boucle!


    

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De rouille et d'os, et de tristesse jusqu'à la moelle

Vous voulez voir un film accablant? Qui vous donne le cafard? Qui vous fait culpabiliser d'avoir un brin de bonheur dans votre vie? "De rouille et d'os" est votre film! Effet deuil garantie à 100%.

 Il faut admettre que les Guignols de l'info sont hilarants avec la marionnette de François Cluzet (qui joue le handicapé dans Intouchables), qui grogne parce qu'il n'a pas été tenu au courant du casting d' Intouchables 2. Oui effectivement, encore un film qui traite de handicap. Mais d'un angle très opposé.

Cette fois les personnages sont des plus clichés, qui ne s'en sorte pas dans la vie; Une Bête à l'état brute, se comportant en animal, dont le ratio muscle/intelligence est complétement disproportionné; une Belle aux moignons, qui a perdu ses jambes mais qui continue à mettre des mini-jupes; et un petit de cinq ans dont l'enfance périt au centre de toutes les histoires foireuses des adultes.

Et on se rend compte que ces personnages clichés, on ne les connais pas du tout en fait.

Le film arrive a nous montrer l'autre facette de la caissière qui se retrouve au chômage et qui peine à trouver du travail à mi-temps dans une cantine; de l'homme qui passe sa journée avec son gamin devant des matches de boxe, et qui plonge dans la baston pour de l'argent; de la princesse qui perd son indépendance et tout ce sur quoi elle s'appuie, du jour au lendemain...

Cela joué par des acteurs fabuleux

Jacques Audiard nous démontre une fois de plus son grand talent pour nous abattre avec tant de magnificence. Il l'avait déjà si bien fait avec Un Prophète !

De rouille et d'os est beau, plein de sens, profondément triste, et malgré tout plein d'espoir...

C'est étonnant qu'il n'ai pas eu de prix à Cannes.

Film à voir! Mais un jour ou vous n'avez pas prévu de faire une fête ou autre surtout...

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Some You Win, Some You Lose - Orange Goblin

Seize ans après sa formation, Orange Goblin continue à enflammer la scène métal. Ils n'arrêtent pas cette année: Que ce soit au Roadkill en Belgique, au Hellfest en France, au Sweden Rock (devinez où) , à l'Impetus en Suisse, au Sonisphère et j'en passe, le groupe enchaîne les festivals. Ils sont même en tournée en Italie et en Grèce, pour la sortie de l'édition spécial de leur album "A Eulogy For The Damned". Vous pouvez consulter sur leur site la version officielle de leur clip pour "Red Tide Rising" juste ici .

And The Song Of The Day is : Some You Win, Some You Lose. True story!

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The Chaos Path - Arcturus

C'est depuis 1987 qu' Arcturus partage avec nous son univers cosmologique et surnaturel.
Au commencement, plusieurs black métalleux de différents groupes décident de former un groupe expérimentale de métal symphonique.
Trois ans plus tard, la bande trouve sa voie dans black métal avant-gardiste.
La stabilité des membres au sein du groupe est moindre, étant donné les problèmes de justice ou la dispersion pour différents projets musicaux. Mais après 4 albums, la version 2005 sera la bonne : c'est le line-up actuel.

Arcturus est très loin d'être un groupe commercial, pourtant ses membres ont tous fait partis de groupes cultes : le batteur Hellhammer joue toujours avec Mayhem et presque tous les autres groupes de black métal norvégiens; Vortex, ex-chanteur et bassiste de Dimmu Borgir; Steinar Sverd Johnsen au clavier qui vient de chez Satyricon et qui joue avec Mortem. Skoll ,le bassiste d'Ulver , rejoint le groupe en 1995 , suivi de Knut Vall qui remplace l'ex guitariste Samoth, qui les abandonne pour faire ses deux ans de prison pour incendie d'église.

Voilà une chanson datant du deuxième album, en 1997,sur laquelle on peut se laisser emporter par une des plus belle voix du monde, celle de Vortex (Simen Hestaes). Enjoy!


Arcturus était présent au Hellfest 2012, plus d'infos sur mon journal du Hellfest.

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Cosmopolis: un film lamentable de plus dans le cosmos

Bande annonce, synopsis, tout était si attrayant pourtant !

Ce qui donne envie d'aller le voir: Le concept. Un mec qui veut juste se faire couper les cheveux mais qui affronte des évènements innatendus durant son trajet.

Ce qui ne donne pas du tout envie d'aller le voir: le héros, Robert Pattinson.

Ce dernier propos m'a franchement noyé dans l'hésitation (sans jeu de mot) : Les acteurs à minnettes qui font trois films et qui s'en vont, c'est pas trop mon style. En fait ça ne l'est PAS DU TOUT. Je préfère ceux qui ont une tête un peu hors du commun mais beaucoup de charme. Et de charisme ( du genre Adrian Brody, Christian Bale et Keanu Reeves).

Le pauvre Robert, je trouve qu'il n'en a absolument pas.

Pourtant cette photo le met assurément en valeur...

Je n'avais pas vraiment envie d'afficher son portrait sur vos écrans mais disons que c'est exceptionnel, par respect à la magnificence de cette photo (petit pincement au coeur quand même). Oh puis toute façon vous le voyez partout!

Mais je suis tout de même passée au dessus de tous ces apprioris , et j'ai fais tout le chemin jusqu'au ciné, un samedi après-midi, car l'histoire avait l'air intérressante.

  

Alors là...Déception!

Un pur crève-coeur.

Comment peuvent-ils arriver à un gachi pareil?

En résumé, le film commence avec deux hommes près d'une dizaine de limousines, dont un qui dit "Faut que j'aille me faire couper les cheveux". Il sort ça soudainement, telle une envie naturelle d'aller uriner.

Cet homme en question c'est Eric, qui est en réalité Robert Pattinson. Déjà qu'il n'a aucune expression de visage, il porte des lunnettes de soleil pour couronner le tout.

Il monte dans sa voiture; Lors du trajet, il y a quatre ou cinq personnes qui montent dans sa limousine et qui citent des phrases qui n'ont aucun sens. Et lui qui fait la même tête, le même regard, garde la même posture du début à la fin du film.

Mon Dieu! C'est quoi cette nouvelle mode des acteurs complètement inexpréssifs? Moi aussi je vais aller faire la statue dans des castings et je deviendrais une super star...

Ou j'en étais... Ah oui. On ne comprend rien de A à Z ; Il se passe très peu de choses, l'acteur principal est fade, et la fin n'a rien à voir avec l'ensemble du film, c'est lent et ennuyeu.

Perte de temps total.

Au bout de la cinquième personne qui déclarait forfait , j'ai arrêter de compter ceux qui délaissaient la salle en pleine scéance.

Moi j'ai décidé de me dépasser, d'exploser les limites de ma patience et de rester jusqu'au bout de la projection; Dans l'espoir qu'il se passe quelque chose de fou, de stupéfiant!

Inutile de précisez le "en vain".

Par contre si vous aimez Patinson, comme moi bien entendu, vous apprécierez car le film consiste à "faire gros plan du visage de Robert le plus longtemps possible".

Personnellement, j'ai trouvé qu'ils avaient bien pourri un scénario doté d'un fort potentiel.

Je suppose que chacun sait que représente "Ils".

Et vous, que pensez-vous de ce drame ?

Allez ciao!

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GET INFECTED TOUR 2012 : Fausse joie

Déjà qu'on est pas gâtés...

                     Eux, ils ont ça:                                        Alors que nous, on doit se contenter de ça:                     
                             

Ok, belle affiche tout de même. On achète nos billets, impatients de voir All Shall Perish jouer dans une belle petite salle, au Divan du Monde, rien que pour nous. Jusqu'à ce qu'un jour...

                     

Ok... mais pourquoi? Pourquoioioioioi?!!!
Pourquoi une "belle affiche" devient tout d'un coup une affiche "correcte"?
Pourquoi que le monde du métal devient aussi cruel, au point de remplacer All Shall Perish par Winds of Plague?

Pas trop mauvais, Winds of Plague, pas hors sujet non plus, mais franchement pas à la hauteur d' All Shall Perish. Au delà de leur musique pas transcendante, c'est aussi leur look, un mélange Limp Bizkit- petite racaille- deathcoreux- rappeur- emo qui les prive de crédibilité. Un genre californien à la mode qui suit la vague des groupes comme "Hollywood Undead". Pas très "METAL!" tout ça...
En plus, comme tous les groupes californiens, ils ont une chanson dont le titre est... California!




En tout cas, cette substitution n'est pas au goût de tous ceux qui avaient hâte d'écouter la bonne musique technique, mélodique et très recherchée d'All Shall Perish.

Donc, boycott  pour ma part, déjà que ça ne m'arrangeait pas trop étant donné que les concerts commencent à 17h30... Horaires de boom de collège.

Heureusement qu'on peut encore espérer de voir  All Shall Perish au Hellfest. Rien à voir avec le fait de les voir en "intimité", mais comme on dit, l'espoir fait vivre.
                                                     

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Au fil des araignées - Expo

Comment être dégouté des araignées alors qu' on s'en foutait comme de l'an quarante?
Réponse : En allant à l'exposition "Au fil des araignées"!

A voir le titre, on se dit tout de suite que ça doit être une exposition intéressante, qui nous fera certainement changer d'avis sur ce qu'on pense des araignées. Et bien, c'est vrai.

Qu'on pense du bien ou du mal de ces bêtes, on peut se faire l'avis contraire après cette visite. Et si on se situe dans la catégorie des gens qui ne se soucient pas de la gente arachnide tant qu'elle ne vient pas faire un défilé de celle qui a les plus longues pattes poilues sous notre nez, et bien on s'en fait un.



Pour commencer, une longue file d'attente au Jardin des Plantes, alors qu'il fait environ -5° de température dehors. Bon ok, l'expo se situait à l'intérieur, mais même. Les gens ont le courage de sortir un dimanche dans le brouillard et le verglas pour aller voir des araignées.
Oui, je faisais parti de ces gens, mais justement je pensais qu' il n'y aurait pas grand monde vu le mauvais temps et surtout que l'exposition est ouverte depuis le 5 octobre...

L'espace de visite dédié aux araignées n'est pas très vaste, et on fait très vite le tour de la première partie, celle des explications et de la présentation de différentes sortes d'araignées.

Bien sur, ça commence tout gentiment : Des photos bien colorées, des gadgets lumineux , des quizz appuyés sur des maquettes avec des questions du genre "combien de pattes a une araignée?". Pour ceux qui ne savent pas, la réponse est 8, et non 6. Comme les yeux d'ailleurs, ils en ont 8, à part quelques espèces qui en ont seulement 6. Je dis bien "seulement".

                                   

En résumé, la première partie c'est celles où l'on apprend pas mal de choses, du genre:

• Les araignées, c'est pas des insectes.

          Elles font partie de la famille des arachnides, la même que celle des scorpions ou encore des acariens.

• Les araignées, y en a partout mais on ne les voit pas (très rassurant)

          Des pros de la cachette: les espèces qui se camouflent via les couleurs, celles qui se promènent seulement pour manger, celles qui vivent dans des terriers ou celles qui se font passer pour un autre animal ( pour une fourmi géante en repliant les pattes par exemple).

                                 

• Les araignées, ça mort pas à tout va

          Donc si vous vous réveillez avec une grosse piqure, c'est pas une araignée mais surement une puce, des acariens, ou une punaise...

C'est à peu près tout ce que j'ai retenu du contenu de l'exposition qui essaye de nous diriger dans le sens du "A bas les clichés sur les araignées!".

Et plus on avance, plus les démonstrations deviennent nauséeuses. Les scientifiques se permettent toujours de présenter des choses infectes , par prétexte que c'est de la science!

Il y a deux présentations réellement marquantes dans cette exposition: l'illustration de la cruauté de la nature en théorie, et en direct, juste derrière une séparation en verre. Et je vais vous donner un exemple pour chacun des cas prononcés:

En théorie: Maquette de la guêpe Pepsi

La guêpe Pepsi est une guêpe qui parasite le corps des mygales: Elle a besoin d'elles pour se reproduire. La guêpe se fait passer pour une proie, elle va chercher la mygale dans son terrier puis en ressort. La mygale la suit, et au moment où elle charge sur sa proie, la guêpe prend la relève en attaquant celle-ci par derrière. L'insecte pique l'araignée avec son dard. Ainsi, elle la paralyse puis traîne la victime dans son terrier. Là, elle pond son œuf sur le corps encore vivant.
Lorsque l’œuf éclot, la larve grandit en se nourrissant de la chair de la mygale.

En direct: Une dizaine d'araignées Versus un criquet

Même si les acteurs n'ont pas l'air si monstrueux dit et vu comme ça, la scène attestait bien la barbarie des animaux entre eux.
Plusieurs criquets, moucherons et araignées sont exhibés derrière une vitre. Les araignées avaient tissé leurs toiles de soie, où quelques criquets attendaient leur mort, paralysés. Une moyenne de dix araignées sur chaque criquet, et une sauvagerie sans nom. Elles le mangeaient de l'intérieur, alors que l'insecte était toujours vivant. On le voyait bien essayant de s'échapper, mettant des coups de patte dans le vide pour dégager les bêtes qui se ruaient sur lui. Mais sans façon. Immobilisé, il devait supporter de se faire sucer la chair pendant peut être une dizaine de minute ou qui sait, plusieurs heures.

Ok, faut bien manger, mais ils pourraient avoir la bienveillance de tuer leur proie avant oh!
Même si les vedettes n'étaient pas aussi imposantes, il y a plus de challenge à regarder cette scène "In Real Life" que voir un lion déchiqueter une biche dans un documentaire animalier.

Sinon un stand que j'ai trouvé bien sympa, le stand des "araignées à manger". Apparemment c'est super bon , ça a un gout de poulet. Autant manger du poulet alors!

                                 

 Je sais que y a des gens qui adorent ça, par exemple l'animateur qui en parlait comme si toutes les araignées de l'expo étaient ses enfants. Il allait limite pleurer lorsqu'il argumentait le fait que les araignées n'étaient pas des monstres. Il y mettait tellement de cœur qu'il avait la petite larme (surement du venin d'araignée).


Globalement, l'exposé est tout de même très enrichissant. Vivement conseillé pour ceux qui souhaitent passer un bon moment en découvrant une espèce bien étonnante. Allez-y avant le 2 juillet, mais ne prenez pas à la lettre le credo "Mieux connaitre pour mieux aimer" !
Vous pouvez y aller après le 2 juillet si vous voulez, pour passer l'après-midi à l'entrée ;)

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Un film qui tue : Tucker & Dale fightent le mal

                         

En voilà un bon film digne de la catégorie culte!

Une comédie horrifique décrite comme le successeur de "Shaun Of The Dead" qui mérite bien son titre!

Le film met en scène un malentendu entre une bande de "College Kids"  et de deux Redneck. Un quiproquo qui va bien trop loin: Les deux gentils péquenauds se retrouvent face à la mort de plusieurs des jeunes vacanciers.

Tucker et Dale sont pris pour des sérials killer, alors qu'ils supposent que les étudiants font partie d'une secte venue dans le coin pour un suicide collectif.

Se suivent des morts accidentelles, plus incensées les unes que les autres, dans l'étonnements des deux "Best Friends For Ever".

                        

Une des scènes les plus hilarantes:

Scène 1:
Un des jeunes est désigné par les autres membres de la troupe pour tuer un des "malfaiteurs". Tucker est en train de travailler du bois avec une broyeuse. Le jeune se jette sur le bucheron et...

                           

Scène 2: Tucker appelle Dale, paniqué...

                            

Scène 3: La police arrive, prévenue par le reste de la bande...

                            

Pour la suite, faudra regarder le film!

Un scénario qui jouent sur les gros clichés, et le fait excessivement bien!

Un film qui fait hurler de rire, du début à la fin; une histoire bourrée d'imprévus et de tournures de scénario aussi inatendues que marrantes.

Un grand chef-d'oeuvre délirant à regarder ABSOLUMENT!


                          

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Le cycle des robots, Isaac Asimov

Pour une fois qu'un homme se décrit comme "enfant prodige", qui le revendique et qui n'a pas tord.

Une vision des choses assez extraterrestre certes, mais à son avantage. Cet écrivain est capable d'expliquer des phénomènes physiques, astronomiques ou encore une technologie imaginaire avec tous les détails de fonctionnement à n'importe qui, comme si c'était une évidence tel que "le feu ça brûle". C'est ce qu'on appelle dans le jargon "la vulgarisation scientifique".     

                                                    

En parlant de technologie imaginaire, ses inventions restent toujours dans la mesure du crédible donc du réalisable. Les innovations scientifiques qu'il nous fait découvrir dans ses romans perfectionnent l'organisation de toute une société actuelle, même si l'histoire est partagée entre une phase se situant dans le passé et une autre dans le futur lointain.

Une série de six tomes, qui se lit très vite: Le style d'écriture est très épuré, les évènements s'enchaînent sans longue période de description, la simplicité du vocabulaire subsiste malgré les explications théoriques et la vision futuriste très rationnelle de l'auteur.


                


               


Les personnages rencontrés au fil de l'histoire renforcent l'aspect excentrique de ces romans: Entre ceux qui ont excessivement de caractère, ceux qui en on pas du tout, ceux qui sont des robots, ceux qui ne le sont pas ou ceux qu'on croyait être des robots mais en fait qui n'en étaient pas, mais finalement en fait ils en étaient...
On fait connaissance avec des robots plus humains que les Hommes, ou des Hommes plus machinaux que des robots...Le tout dans un univers que l'on arrive pas vraiment à cerner: Du début à la fin d'un tome, on ne parvient pas tout à fait à se décider si on aurait aimé vivre dans le monde décrit , ou si c'est hors de question.

En bref Le cycle des robots convient à tout individu débutant la lecture de roman de science fiction et à celui qui est confirmé dans le domaine.

Perso, que des points positifs jusqu'à présent. En même temps on parle des bouquins qu'à écrit un des meilleurs potes du créateur de Star Trek...

Je vais faire court, mais je ne manquerais pas de revenir aux nouvelles lorsque j'aurais terminé de lire la série entièrement.

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Attention Danger !

Danger.

C'est le nom du groupe electro pour lequel j'ai un coup de coeur depuis plusieurs années déjà.

C'est ce que j'appelle de la bonne musique, qui donne la pêche et envie de se déchaîner sur une piste de danse.

Je vous laisse découvrir une de mes chansons favorite (si vous ne connaissez pas) :

Le son n'est pas top sur cette vidéo, mais c'était une des seules où il n'y avait pas 40 minutes de pub avant... (Au passage, Youtube c'est devenu franchement chiant!!!)

Le plus plaisant selon moi, c'est que c'est un genre d'electro "à l'ancienne"; leurs EP ont été utilisés dans des vidéos kitchissimes (extraits de vieux films généralement).

On entend une influence Daft Punk, qui ne se prend pas la tête, mais qui n'est pas moins élaboré pour autant.

C'est des français en plus!

Ils ont sorti 3 EP (format musical entre l'album et le single pour ceux qui ne savent pas le sens du mot EP); Du coup c'est assez difficile de trouver des information sur le groupe.

Néanmoins ils ont pas mal de chansons!

Puis leur nom pas très original ne facilite pas les recherches. Effectivement, tapper "Danger" ou "danger groupe electro" sur Google ne nous amène pas bien loin!

Les chansons sont nommées par des horaires : 19h11, 9h20, 4h30 etc...

Ce n'est pas évident au début lorsqu'on veut se rappeler de la chanson qu'on avait écouté la dernière fois...

"Eueueuh, c'était quelle heure déjà???" je crois que c'était 12h38... ou peut-être 13h12..."

Et c'est comme ça qu'on se retape toutes les chansons sur Youtube. Là par contre ils ne sont pas difficile à trouver, suffit de tapper "Danger + "insérer une horaire ici": c'est les seuls mecs farfelus qui ont mis des heures pour titre de chanson.

Groupe à découvrir, moi j'adore! Et pourtant l'electro n'est pas mon style de musique préféré.

Alors, vous aimez?

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Les raisins de la colère, de John Steinbeck

L'oeuvre parfaite d'un écrivain prodige, digne de son prix nobel.

Un livre qu'on lit d'une seule traite, comme tous les ouvrages de l'auteur d'ailleurs.



Steinbeck décrit avec impudence l'envers du décor de l'arrivée du capitalisme ,qui a laissé le pays indifférent, en se basant sur le fait historique de l'émmigration des Oakies dans les années 30.

"Les raisins de la colère" trace l'aventure misérable d'une famille de métayers qui doit faire le deuil de sa vie passée suite à "l'arrivée des tracteurs".

Les Joad's travaillent la terre en échange d'une partie de celle-ci qui est à leur libre disposition. Ils se font expulser de leur ferme, sans jamais savoir par qui : "la banque", leur dit-on. La famille se doit de laisser derrière elle tous ses souvenirs, charger le minimum vital et prendre la route de la fuite, à la recherche de la terre promise.



Sur la route 66, les fugitifs sont entassés dans leur véhicules surchargés et surchauffés. Ils se dirigent vers la Californie, qui leur est présentée comme le paradis du travail sur les brochures imprimés par milliers.

Au fil de la route, une communité se crée dans des campements éphémères. L'incertitude de l'avenir conduit les émigrés à une solidarité de groupe. Les incidents et les accidents mortels se suivent, les maladies se propagent. Les plus faibles laissent leurs cadavres dans des fossés en bord de route, les autres sont affamés, abrutis par la misère.

Tout au long de l'histoire, les hommes survivent aux évènements qui les dépassent.
On ne peut s'empêcher de se questionner sur la morale, l'injustice... Des escroqueries sans scrupule, des confessions, de l'exploitation honteuse pour un monde qui est devenu le monde du profit, de la colère.



Aussi des personnages plus attachant les uns que les autres:
Tom, le frère meurtrier qui sort de prison. Un homme très raisonnable,
Casy, un prêtre qui a perdu la foi à cause de ses pulsions sexuelles,
un grand-père salace et une grand-mère tellement croyante qu'elle est limite possédée,
l'Oncle John, un grand picoleur vivant dans le remord d'avoir laissé sa femme mourir,
un Pa qui ne laisse transparaître aucune émotion, même le découragement dans les cas les plus exténuants,
une Man douce et généreuse, celle qui fait tourner la maison,
Rosasharn, une fille ultra sensible de 19 ans qui accouche d'un mort-né,
Connie, le fiancé de Rosasharn, un homme rêveur, qui les laisse tous tomber et s'enfuit pour tenter sa chance tout seul,
Al, le frère coureur de jupon, spécialiste de la mécanique,
et enfin les deux petits derniers, Ruthie et Winfield, dans leur monde d'enfant.

Un livre rempli d'émotion, d'espoir en l'humanité et de désespoir à la fois.


Le meilleur livre que j'ai jamais lu.

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