Mon journal du Hellfest est dispo !

Journal du Hellfest 2012


Vous trouverez sur cette page un résumé de mes aventures au festival de l'Enfer.

Nous sommes déjà le 20 juin 2012, et cela fait un peu moins de 2 jours que le Hellfest a malheureusement touché à sa fin.

Des nouvelles pas aussi fraîches que la boue du camping, mais pas périmées non plus puisque je n'ai pas eu le temps de m'en remettre.

Voir 34 groupes en 3 jours, dont quelques uns qui vous mettent un gros in your face! , ça renforce les émotions! (En fait ça les pourrit, et pareil pour les tympans).

En tout cas, j'aurais bien rentabilisé mon pass 3 jours cette fois! 17 concerts vus de la première note jusqu'à la dernière, ce qui me fait environ 9 euros par concert! Haha. Bon c'est pas comme ça qu'il faut voir les festoches, mais quand on voit le prix d'une place de concert... Il faut s'arracher les 2 bras et les vendre si on veut voir un groupe à peu près connu!

A mon grand étonnement et mon grand bonheur, le Hellfest 2012 était vraiment digne des grands festivals comme le Wacken, mon festival de référence que j'ai fais 3 fois de suite (2009-2010-2011).

Après le Hellfest 2008 (mon dernier HF en date), je m'étais juré de ne plus faire de festival en France, mais l'affiche excessivement aguichante m'a aidé à surpasser mes limites.

Juste un aperçu sur l'affiche qui m'a convaincu

Faut dire que l'orga était toujours aussi pourrie: Ils ont quasiment doublé le nombre de festivaliers, ce qu'ils ne savent pas encore gérer.
Par contre, beaucoup d'effort au niveau des services et de l'hygiène: Il y avait beaucoup plus de toilettes, je suis même tombé en fin de festival dans des toilettes propres ou il y avait du papier! Bravo, c'est du bon boulot les gars!
Distribution de sacs poubelles, point de rechargement de téléphone, pas mal de choix niveau restauration ( il y avait même un stand d'huitres et de calamar-frite), capotes gratuites nuit et jour...
Puis accessoirement la pluie quasi constante qui mettait son grain de sel au nettoyage. Pas mal hein tout ça?
Un gros gros hic au niveau des points d'eau; Enfin, DU seul point d'eau qu'ils avaient mis à disposition pour plus de 100 000 personnes...
On avait prit un pass douche, 6 euros le pass et on peut soit-disant "prendre autant de douches que l'on souhaite"... Mais bien sur. Suffisait de voir la queue d'au moins un milliers de personnes pour deviner qu'ils allaient passer leur journée dans cette file et qu'ils allaient rater tous les concerts.
Donc les lingettes bébé, oui, celles qui nous sauvent à chaque fois,étaient une fois de plus nos amies.

Arrivée au festival

Le jeudi 14, en fin d'après-midi, deux heures d'attente rien que pour entrer dans le site. L'orga avait séparé les files d'attente selon les revendeurs de billets, ce qui ne facilitait pas les choses étant donné que derrière deux kilomètres de métalleux, on ne voit pas dans quelle file on avance; On se rendait compte à la fin qu'on était dans la file des Digitick alors qu'on avait acheté notre pass à la Fnac, alors il fallait sauter sur les barrières avec les sacs et les tentes pour aller dans la bonne file etc... Bref un vrai bordel.
Pas rassurant pour le commencement.

Après avoir vidés nos packs de 33 Export dans la file d'attente, nous sommes enfin arrivés à entrer dans le site et là, on sentait déjà que ça allait être grandiose.

Le camping était déjà blindé en milieu d’après-midi, alors que le festival est censé commencer le lendemain.
On lance la tente 2 sec' et hop, on sort l'apéro!

Bien sur on avait fait nos provisions, réunissant toutes sortes d'alcools, les plus dégueus pour jouer le jeu jusqu'au bout, comme de l'eau de vie de framboise, ou du Peper Mint pas dilué. Et on mélange le tout avec du Bianco. Ça soulève le cœur, mais ça bourre bien.

Donc notre jeudi soir a été consacré à retrouver les potes, s'installer, faire connaissance avec nos voisins et prendre l'apéro.

Ça faisait du bien de s'éloigner du milieu parisien et de se retrouver entre métalleux, partager nos bières, notre barbuc et des dialogues concentrés sur la connerie, la musique et notre enthousiasme pour l'arrivée du lendemain.

Hell Days

Vendredi, premier jour du festival.

Je me réveille et vite! Il me faut de l'eau! De l'eauauauau!!!
En gros j'avais la pire gueule de bois de ma vie (et pourtant j'ai du kilométrage...). Je sors de la tente en cherchant désespérément un petit fond d'eau, j'aurais même pu boire dans une flaque à ce moment là. Mais rien à faire. Pas d'eau. Du coup première bière, il n'est même pas 8h du matin.

Vers 9h tout le monde se lève et nous allons tous au Mc Do qui est juste à côté. Et oui, la gueule de bois, ça donne faim!
Au passage un petit plein de glouglou au Leclerc en face, et en route pour notre premier concert!

Merrimack

11h05 - Rien de mieux qu'un bon groupe de black métal pour commencer la journée.
J'étais en plein combat avec mon foie durant ce concert donc je ne me rappelle plus de grand chose, à part le fait que c'était bien.
Il y avait du monde, à 11h tout le monde headbangait déjà!
C'était aussi l'occasion de découvrir The Temple, la scène où allait se dérouler la majorité des concerts black métal, donc là où j'allais passer la majore partie de mon temps.
Cliché mais bien fait, avec une croix à l'envers en métal en guise d'idole.Vous pourrez voir plus bas à quoi ça ressemblait, sur les photos que j'ai essayé de prendre avec mon superbe appareil de pro (un appareil jetable fait de meilleurs photos...).

Pour info, le 22 juin il y a une soirée spéciale Merrimack au Black Dog (bar métal à Paris, rue des lombards).

... Entre temps ...

Il y avait très peu de groupes assez intéressants à mon goût le vendredi, alors la matinée n'a pas été très chargée.

Par contre je ne vous dis pas la déception d'avoir loupé Gorod qui passaient à 15h50 selon le nouveau planning. Et bien sur moi j'avais l'ancien planning imprimé à la maison...Manque de pot Vomitory que je n'avais pas spécialement envie de voir était remplacé par Gorod et Bim! Raté.

En attendant DarkSpace, un groupe de black métal que je voulais découvrir, on s'est pavané avec les amis dans un espace "sous-bois" très cosy qui se trouve sur le site de festival.
Cette espace glandouille à l'ambiance "rouillée" était parfaitement situé : on entendait bien ce qui passait sur la scène principale, à côté des stands de bouffe,des bars, à l'ombre. De l'herbe pour se rouler dedans, manger dessus, des arbres pour pisser etc. La déco était magnifique à la tombée de la nuit (feu, lumières et ombre de pisse).

DarkSpace

16h35 - Ayant beaucoup entendu parler de ce groupe, j'ai saisi l'occasion de faire connaissance.
Les musiciens sont montés sur scène, avec un maquillage à la "The Mask" et un son inaudible.
"Les balances ça existe les gars!"
Leur style plat et ennuyeux ne m'a pas du tout convaincu. C'est vraiment du black métal à la con sans intérêt.
Voici une vidéo amateur de leur live au Hellfest si vous voulez tester:



Orange Goblin

17h30 - C'était sous la pluie, c'était blindé, il n'y avait plus une place à dix mètres du périmètre du chapiteau The Valley, mais c'était absolument Gé-ni-al!
Excellent en album, Orange Goblin a vraiment mis la pâtée en live pendant 45 minutes.
Ambiance rock'n roll, riffs qui font perdre la tête, la voix du chanteur qui déchire, superbe son, foule en folie...
Tout était parfait, sauf le choix de la scène, qui était vraiment trop petite pour un groupe comme Orange Goblin (à la limite de l'insulte). Surtout que la scène principale était vide et que The Valley est la plus petite scène du festival...


Ce n'est pas ma vidéo, de ma place je ne voyais rien malheureusement. Et oui, les désavantages des terrains plats...

Ce concert m'a une fois de plus prouvé qu' Orange Goblin est un groupe digne de Pantera. C'était un des meilleurs concerts du Hellfest 2012.

Gotthard

18h20 - En sortant de Orange Goblin pour aller au concert de Taake, nous sommes passé devant et... OMG!
C'était sur la Mainstage, et y avait personne... Ça se comprenait vu la qualité de la musique!
De la vielle musique gothique à deux balles, avec une femme qui chante en plus... Ah non, c'est un mec en fait!
Une voix insupportable, difficile de passer devant sans s’apitoyer sur le sort de ses oreilles.
Oui on ne peut pas juger un groupe en dix minutes, mais quand c'est Ghottard, on peut largement se le permettre.
Vite vite, Taake!

Taake

18h30 - Je n’exagérerais rien si je disais que j'avais attendu ce groupe toute la journée.
Du bon vieux black métal provoc', comme on l'aime!
Taake nous a emmener dans la profondeur de leurs chansons pendant une cinquantaine de minutes, dans The Temple , scène qu'ils ont entièrement occupés avec toute leur agressivité.
Provoc' gratuite ou pas, Taake assure autant scéniquement que musicalement, c'est pourquoi je classe ce groupe dans la catégorie des groupes à voir au moins une fois!

Lynyrd Skynyrd

20h30 - C'est déjà l'heure d'aller écouter "Sweet Home Alabama"? Et bien on l'écoutera sur le chemin du camping vers les scènes! Rater LA chanson pour picoler une bière de plus au camping... Heureusement que le son envahissait tout le site du festival; du coup on entendait comme si on était devant la scène.J’exagère.

Le reste du concert était bien, c'était assez bon enfant, mais ça ne m'a pas enchanté plus que ça, étant donné que je ne suis pas ultra fan. C'est le genre de groupe que je vais voir pour les avoir vu une fois dans ma vie, et aussi par respect à nos ancêtres Father's of Rock'n Roll, ils font partie de notre histoire.
Vu le style musical, ils n'ont pas vraiment leur place dans un festival de métal, mais mon argument précédent doit expliquer la cause de leur venue.
Ils devraient plutôt jouer au Solidays ou autres festivités plus accessibles commun des mortels, avis perso.

Ça a duré jusqu'à 22h, ils ont encore de l'énergie les vieux!
Ce n'était pas transcendant à mon goût mais les voir une fois avant qu'ils meurent, c'était sympa.

Dropkick Murphis 

22h05 - C'est exactement le genre de musique à l'irlandaise que je n'apprécie guère. C'est pour ça qu'au bout de dix minutes, même pas, je me suis dirigée vers Satyricon qui jouait bientôt.
Mais apparemment Dropkick est très bon dans son genre, je n'ai entendu que des compliments les concernant. Ils avaient rempli toute la fosse, les métalleux semblaient bien s'amuser.
Mais n'étant pas du tout mon genre, et pas du tout métal, c'était ennuyeux.

Satyricon

22h30 - Mon soulagement à quitter la MainStage où jouait Dropkick et mon enthousiasme à aller voir Satyricon fut très bref.
Effectivement, ma déception commençait lors de l'aperçu de la moitié du chapiteau hors du chapiteau, par manque de place. La pluie ne nous a pas aidée bien sur, mais là n'était pas le problème, on avait nos super ponchos et bottes en caoutchouc d'équitation, ou de pêche, comme vous voulez.

Donc comme vous l'avez compris, ma place était bien pourrie, donc ça doit surement jouer sur le fait que le son était abominable. En fait je n'entendais que le synthé. Pas top du black métal norvégien à instrument unique...
Puis niveau vue sur la scène, c'était catastrophique aussi ; Entendre seulement le synthé et ne rien rien de ce groupe de scène, WIN!
Alors je ne vais pas pouvoir faire ma petite critique sur Satyricon, ce groupe si populaire et si commercial avec lequel j'ai passé mon adolescence, quel dommage.

Megadeth

23h30 - Megadeth faisait partie des groupes que je voulais absolument voir avant qu'ils meurent.
C'est le genre de groupe qu'on a pas envie de voir sur scène pour garder la légende, et aussi parce qu'ils sont trop vieux maintenant; mais voir un Symphony of Destruction en live, ça ne fera de mal à personne, haha.

Le déroulement des évènements a finalement fait en sorte que nous partions bien plus tôt que prévu : Megadeth a fait son entrée sur scène avec une chanson de leur dernier album, inutile de préciser que personne ne la connaissait. Si ça peut rassurer on peut aussi rajouter que dans tous les cas elle était méconnaissable car Dave Ellefson n'arrivait pas à chanter et il y avait de réelles problèmes de son. Impossible de se mettre dans le bain à la première chanson.
La deuxième chanson commence : encore une nouvelle, encore la voix de Dave qui fait des "va et vient".
A la troisième chanson, il y avait de quoi mettre le public mal à l'aise. Toujours pas de voix, un son plat et très peu audible, peut être à cause de la pluie, et encore une chanson du nouvel album.
Ok, c'est normal de jouer des nouvelles chansons; mais pas plantés comme des statues. Ils n'étaient pas en phase avec le public. Clairement, ils ne mettaient pas l'ambiance.

Du coup, on n'a pas eu la patience de rester jusqu'à Symphony of Destruction.


...Entre temps...

La pluie, de plus en plus violente, nous a convaincue de rentrer dans notre terrier en plastique. La fermeture de notre tente s'étant cassée le jeudi, un peu après notre arrivée, il fallait vérifier si on pouvait s'abriter dedans sans se noyer.
Taux d'alcoolémie oblige, une fois dans la tente on s'allonge, et qui on rate? Amon Amarth...

Je me réveille quelques heures après, en panique.
Déception. Amon Amarth doit être à la fin de son set, et si je défais le pseudo rafistolage fait à l'arrache, la tente deviendra piscine. C'était déjà miraculeux que le colmatage qu'on avait fait avec un poncho en rab ai tenu le coup! Le camping, calme et silencieux, dormait à cette heure là. Alors je me met au dodo, en espérant que le lendemain, il fera un peu moins moche.



Samedi, deuxième jour du festival.

Dyse

10h30 - Voilà un groupe bien sympa pour commencer la matinée.
C'était un des trois premiers concerts de la journée: j'avais fais le tour des scènes, mais les deux autres groupes ne me disaient rien. Sur la scène The Valley, un petit groupe,guitare-batterie, jouait des chansons bien mignonnes.Le duo occupait parfaitement l'espace de la scène. On sentait un groupe fusionnel, très dynamique, qui communique beaucoup avec le publique (même s'il n'y avait pas énormément de monde). La bonne ambiance était là, dans une atmosphère à la cool.
Au niveau du son, il n'y avait rien à reprendre.Et techniquement, c'était pas du shred non plus mais les écouter était très agréable.Et pour un groupe à deux, la qualité, que ce soit au niveau des compos ou du jeu de scène, même du jeu tout court, était surprenante.
Dyse nous a fait passer une très chouette demi-heure.

Glorior Belli

11h05 - C'est bon, on a eu notre dose de son gentillet, maintenant on peut passer aux choses sérieuses dans le Temple avec Glorior Belli.
Les jeunes rebels de la banlieue parisienne ont fait une très belle prestation de trente minutes.
Leur débarquement sur la scène en débardeur blanc et leur look à la Trivium n'a pas empêcher leur style musical black métal nous péter les tympans.
Sur la vidéo ci-dessous que j'ai trouvé, un petit aperçu durant une chanson (attention son pourri):


Un bon groupe à voir sur scène. Vive le black métal français!

As They Burn

12h15 - Encore un bon groupe de jeunes français, ça fait plaisir.
Pour leur premier Hellfest, As They Burn ont rempli la Warzone.
Le groupe n'hésitait pas à démontrer son enthousiasme: "Nous réalisons un rêve, et vous, vous en faites partie"  criait le chanteur au micro. Entre chaque chansons, des milliers de remerciements (ça ce n'était pas très métal), mais pas que. Le chanteur communiquait beaucoup avec le publique, débordant d'énergie. Idem pour les musiciens: énergiques, talentueux, ils maîtrisaient prodigieusement leurs parties. Le son était propre, les balances très convenables, les chanson magnifiquement jouées, sachant que leurs chansons sont superbe de base.
Un sans faute pour la première grande scène de As They Burn. Peut être un tout petit hic sur le fait d'en faire trop sur les remerciements, ce qui faisait paraître un brin d'amateurisme, ou plutôt un manque d'expérience. Par contre j'ai bien aimé le "On est français et fiers de l'être!" à la fin du concert. Même si le groupe est composé que de noirs et d'arabes haha.
En tout cas, ils se sont éclatés, et nous aussi!

... Entre temps...

C'est samedi, c'est le Hellfest, le soleil a enfin décidé de montrer quelques uns de ses rayons. Que demander de plus pour se faire une après-midi complète à picoler dans le camping en bonne compagnie?
Barbuc, bières périmées à dix centimes la cannette, piquette pas fraîche, whisky pas cher... L'alcool et les gens bourrés coulaient à flots. L'ambiance du camping était formidable, il y avait des bourrés partout mais aucune embrouille, les gens se mélangeaient tous; on sentait une atmosphère mature, qui sait profiter des bons moments et les saisir pour picoler!

Shining

18h50 - C'était la deuxième fois que je voyais Shining sur scène, la deuxième fois où une heure a passé comme dix petites minutes, où on en voulait encore et encore, mais que ça devait forcément prendre fin... Une sensation entre la frustration et la satisfaction d'avoir vu un super concert. Shining est un groupe qui ne déçoit jamais, même si on les voit une quarantaine de fois de suite.
Aussi bons sur scène qu'en album, les membres du groupe n'hésitent pas à pousser les limites du mal-être pour faire le show.

On a pu entendre leurs chansons les plus populaires, comme "Ohm" par exemple, résonner dans le Temple blindé. Ambiance black métal , bière et bonne musique: un concert parfait qui valait les six heures d'attente!

Edguy

19h45 - Juste après Shining, que j'avais attendu toute la journée , direction le Mainstage pour voir un des rares groupes de Heavy métal que je trouve à peu près "écoutable".
Oui, le Heavy métal, ce n'est pas ma tasse de thé à vrai dire, mais je prends tout de même la peine d'écouter quelques groupes que je trouve convenable.

A ma bonne surprise , j'ai pris un malin plaisir à découvrir l'ambiance "bon enfant" qu' Edguy propageait, même si c'était trop sentimental à mon goût.
Agréables à voir sur scène, les musiciens assuraient bien comparés à d'autres groupes du même âge (20 ans de carrière déjà!).

Pour un groupe dont je ne suis pas fan, j'ai pris pas mal de photos (bon j'ai fais ce que j'ai pu...) :








Vers la fin du concert, on n'entendait plus qu'un brouhaha à cause des échos de Within Temptation qui jouait juste à côté.C'est ce qui arrive lorsque 2 groupes jouent côte à côte sur les deux Mainstages... A la fin du set d'Edguy, j'ai fais un tour à la deuxième Mainstage, histoire d'avoir un aperçu en live de Within Temptation, que je n'aime pas du tout en album. Mais ce petit tour m'a fait comprendre d'avantage pourquoi je n'aimais pas ce groupe. C'est tout simplement parce que c'est mauvais.

Machine Head

22h10 - Un grand classique, une valeur sure.
Machine Head, c'est le groupe qu'on voit tous les ans, et qu'on est certain de revoir l'an prochain, ou la même année dans un autre festival. C'est devenu une tradition. Et à chaque concert, on s'éclate toujours autant. Une heure pour se défouler, pour divulguer toute la violence qu'on a en nous. Le pied quoi.

Gun's and Roses

23h30 - Sérieusement les gars...Arrêtez quoi! Y a un moment où faut dire stop. Surtout sans Slash...
Vaut mieux se retirer de la scène et rester des légendes, que monter sur scène en slim et gilet à paillette à 50 ans (j'aurais plutôt dis 80), chanter à  moitié, avoir un son pourri et cerise sur le gâteau, se péter la gueule comme un naze sur scène... Allez juste pour rire (jaune) :

Behemot 

01h00 - Majestueux.
Behemoth a encore fait sont show. Toujours dans l’extrême, ils ont tout de suite donné le ton du concert : dark, profond, intense. A 1h, dans le Temple: On ne pouvait espérer mieux pour voir Behemoth sur scène.
Le chanteur/guitariste Nergal semblait s'être bien remis de sa leucémie, malgré sa perte de poids conséquente (ça faisait bizarre de le voir aussi maigre comparé à deux ans auparavant, quand je les avais vu à "La Locomotive" à Paris).
En bref un super concert pour terminer le deuxième jour déjà , dans la pluie, la boue et la bière.

Dimanche, dernier jour du festival.

Et oui, c'est déjà le dernier jour. Celui où on se dit "J'ai plus qu'un jour pour me murger la gueule" et qu'on boit ce qu'on trouve en premier, dès le réveil. Celui où on essaye de ne pas penser à la fin, tout en sachant qu'elle est proche.

C'est aussi le jour où je me suis donné à fond et que j'ai vu le plus de groupes (15 concerts en une journée!), dont quelques uns de mes groupes préférés.

Vanderbuyst

11h05 - Suffit de voir le logo pour deviner ce qu'on va entendre (merci à fog photography) :


Vous êtes sérieux les mecs?! Même Johnny Hallyday ne débarquerai pas avec un logo pareil...
En résumé, la musique était aussi recherchée que leur superbe tête de tigre. Du Heavy metal ultra cliché, entièrement assumé certes, mais rien de plus et rien de moins.

Do Or Die

11h40 - Une bonne demi-heure de hardcore pour se réveiller après le concert neuneu de Vanderbuyst. Très énergique, le groupe belge a fait enchaîner les Wall Of Death et les pogos. Gobant des tubes à essai de Jägermeister, Do or Die a mis la foule en sueur.

All Shall Perish

12h50 - Un peu déçu de la prestation de All Shall Perish qui fait parti de mes groupes favoris.
Toujours aussi parfaits niveau technique, les californiens n'ont pris aucun risque en jouant la carte du "maximum de mosh part possible". Ce qui a bien sur très bien marché pour rendre le publique hystérique! Niveau scénique, c'était le top niveau; mais j'aurais franchement aimé entendre une playlist un peu plus mélodique.



Disneyland After Dark

13h35 - Pause dèj devant D-A-D : pas du tout ma tasse de thé à vrai dire...
Leur style est un mélange de country et rock, avec un chant à la punk. C'est cool pour les gars qui veulent se prendre pour des cowboys punks, mais d'après les devants de la scène, y en avait pas tant que ça.

August Burns Red

14h20 -Voilà encore un de mes groupes favoris qui a tout déchiré!
C'était la première fois que je les voyais en live, et franchement, c'était une réussite totale. Aussi bons en live qu'en album, August Burns Red a débordé d’énergie. Heureusement, ils ne montrent pas du tout leur côté moralisateur chrétien exprimé dans la plupart de leurs paroles, et tant qu'on y pense pas, tout est bon à prendre là-dedans.

J'ai "réussi" à prendre quelques photos (non, elles ne sont pas floues du tout et on voit très bien la scène...).




Comme vous le voyez si bien, c'était blindé, malgré le soleil qui tapait en plein dans nos gueules. C'est d'ailleurs à ce concerts que la plupart des gens ont eu leurs premier coup de soleil ( c'est toujours bon à savoir n'est ce pas...?).

Black Label Society

15h05 - Trop fort ce Zakk! L'éclate totale.
Il débarque avec sa coiffe d'indien, fait un solo d'environ 30 minutes (gratuit le solo n'empêche) et continue le concert comme si de rien n'était... Normal.


Un concert traditionnel d'un groupe culte. Quoi demander de plus?
Des riffs puissants, des harmoniques à gogo, des membres barrés dont un qui fait partie des meilleurs guitaristes du monde, tout était SO METAL!



Devil Driver

17h40 - C'est à se demander pourquoi ils n'ont pas nommé leur groupe "Circle Pit" au lieu de "Devil Driver". Résumé du concert: Cinquante minutes de bonne musique aux riffs incisifs sur des circle pit. Comme à chacun de leurs concerts, celui-ci fut un délire total!
Grands classique de la scène métal, Devil Driver a prouvé une fois de plus qu'il était incontournable en live comme en album.

Blue Öyster Cult

18h35 - Dire que je ne connaissais pas ce groupe rock culte... La honte!
Psychédélisme totale, du bon gros rock joué par des petits vieux (et oui, ils ont commencé dans les années 70 mine de rien!). Looké à la Bono, les musiciens nous ont fait profité de leur expérience scénique (ils font entre 80 et 100 concerts par an) et de leurs solos par milliers .L'ambiance était calme mais très bon enfant : Le public écoutait religieusement Blue Öyster Cult, qui passait pour la première fois au Hellfest! On aurait pas dit vu le feeling réciproque.
Un des concerts les plus mémorable de ma longue carrière de festivals!



Trivium

19h40 - Oulaa vous avez vieilli les gars!
Fan de Trivium au collège (oui je l'ai été), c'est toujours un plaisir de les revoir en s'imaginant que 10 ans auparavant, ils étaient en train d'apprendre leurs gammes. Même si musicalement je trouve ça assez teenageur (maintenant), Trivium n'a pas perdu un grain de son humour! Entre le chanteur qui raconte sa vie sur scène, ou les musiciens pétés de rire parce qu'ils sont en train de joué un morceau à l'arrache, le show est au rendez-vous! On voit bien qu'ils se sont calmé avec l'âge : stop aux tenues vestimentaires moulantes à la goth et le noir tout autour des yeux. Aujourd'hui c'est plutôt "jean / t-shirt" et petite coupe fashion. Ils ne se prennent pas trop au sérieux et ils le font bien! Heureusement d'ailleurs, car le son était juste trop bas, il fallait vraiment tendre l'oreille pour pouvoir reconnaître une chanson. Un bon moment tout de même.

Suffocation

21h20 -  Sale.
La n-ième fois que je vois Suffocation, et autant de fois que je n'arrive pas à accrocher.
Même si c'est les précurseurs du Brutal Death et que le chanteur est juste un psycho de la voix gutturale, leur jeu reste assez sale et gratuit.

Slash

22h05 -  Ça faisait bizarre de voir le grand Slash sans sa clique des Guns! Je dis ça mais je ne l'ai jamais vu avec les Guns N' Roses en fait, haha.
C'était impressionnant de voir un des gros bras de la guitare juste à quelques mètres de soi! Slash a fait un show palpitant, accompagné du chanteur/guitariste Myles Kennedy.
Le best de Slash reste tout de même son retour avec Ozzy & Friends, qui était lé-gen-daire!

Arcturus


22h25 - Mon gros gros coup de cœur du Hellfest!
Un spectacle phénoménale.
ICS Vortex (le chanteur) qui arrive avec son gros gabarit, qui chante avec une voix d'ange et qui fait le zouave sur scène. Excellent!

Fan de Vortex depuis qu'il jouait et chantait dans Dimmu Borgir, c'était la première fois que je le voyais sur scène, et avec son groupe Arcturus en plus! Sans exagérer, c'était un des meilleurs concerts du monde.
Ils ont étendu une certaine magie dans le temple. Malgré l'entrée en scène d' Ozzy & Friends, le publique est resté scotché devant la scène, bouche ouverte, d'admiration et d'éclat de rire.

Un groupe qui ne se prend pas au sérieux, dans le sens où ils n'hésite pas à faire le clown (comme Vortex qui se balance comme un gamin lorsqu'il chante par exemple) et joue avec de grands sourires (alors que c'est censé être de méchants black métalleux avant-gardistes). Musicalement imprévisible, le groupe a exposé un style expérimentale inimitable.
Un délice!

Ozzy Osbourne & Friends

23h10 - Du gros lourd!
Si je vous dis qu'on a vu Ozzy Osbourne, Slash et Zakk Wylde sur la même scène, en train de jouer la même chanson, y a-t-il besoin de dire autre chose?
Bon le petit Ozzy est un peu à bout de souffle, d'ailleurs il s'en est excusé (sa voix partait et revenait à intermittence), mais c'est Ozzy quoi! On lui pardonne tout, surtout que lui et ses potes nous ont juste bluffé! Puis rien qu'à le voir applaudir son public et courir partout, sourire jusqu'au oreilles,alors qu'il va bientôt lâcher les piles...On oublie le reste, même le fait qu'ils soient partis au bout d'une heure alors qu'ils étaient censés en jouer deux.

Moment magique qui n'arrivera certainement plus jamais, et c'était un plaisir indescriptible de les voir jouer en dream team (mode milliards de papillons dans le ventre, enthousiasme explosif).
Ce concert était un spectacle monumentale et un instant chaleureux, basé sur les grands classiques d'Ozzy (comme Mr Crowley, Paranoid, Crazy Train).
Je peux mourir en paix.

Lamb Of God


01h00
- Une boucherie!
Étant donné que c'est le groupe qui fait parti de mon TOP 2, devinez qui s'est fait plaisir? C'est moi!
Il pleuvait à torrents, et alors? On est passionné ou on ne l'est pas! Surtout que Randy, le chanteur, s'arrosait avec des bouteilles pour ne pas nous laisser seuls dans notre galère.
Le groupe explosait d'énergie, surtout Randy qui ne s'est pas arrêté une seconde. D'un côté c'était assez étonnant, j'explique: Dans le même genre, il y a le chanteur de Sepultura qui est une dynamite sur pattes. En live, on croirait que ses yeux vont sortir de leurs orbites et qu'il va descendre dans la fosse tabasser toute la foule pour les récupérer (pour dire à quelle point il se donne à fond). Je pensais que c'était la pire torpille qui puisse exister, mais... Raté! Parce que Randy l'a franchement devancé cette fois!

En pur atomiseur, Randy a rendu la foule hystérique! Il nous a remercier au moins 40 fois dans l'heure d'être là, et de rester malgré la forte pluie.
Le son était excellent, on entendait très bien les deux guitares, comme en album. Aucun pain, rien. Technique maîtrisée à l'absolu.
Les fans névrosés, un super bon groupe déchaîné, les headbangs sous la pluie (trop stylé l'hélicoptère avec les cheuveux mouillés), les circle pits, et j'en passe... Du délire à l'état brut.

Dimmu Borgir


01h00 - Le groupe passait en même temps que Lamb Of God, et j'avais fais mon choix.
Déçue d'avoir été obligée de choisir, je n'ai finalement eu aucun regret.
Autant j'adore Dimmu en album, et autant je les hais en live.
J'ai eu l'occasion de voir la fin du concert, qui se passait au Temple. L'endroit est trop petit pour un groupe de cette ampleur, et le son était déjà pourri de base. Alors devinez ce qu'il se passe lorsqu'on y met un groupe de black symphonique, qui règle le son trop bas : c'est inaudible! On n'entend rien, surtout lorsqu'on s'incruste à la dernière chanson et qu'on a pas d'autre choix que de rester tout derrière.
J'ai quand même pu les apercevoir sur scène, et c'était mieux que rien on va dire :)

Et c'est tout...

Mon "petit" report se termine ici, ça vous a plu les enfants?

En tout cas, si vous n'avez jamais fait le Hellfest, allez-y parce que c'est génial. N'écoutez pas les gens qui vous dise que ça pue la merde, et allez juger par vous-même, en tissant vos propres souvenirs.
Le métal, la bière, les gens sympas, la bière, les concerts, la bière: Si vous aimez ces 6 merveilles du monde, c'est l'éclate totale assurée.

Pour terminer en beauté, je vous suggère un petit résumé en vidéo que je trouve assez représentatif du fest :



Que de bons souvenirs, et maintenant je vais aller vivre mon blues post-festival.

STAY METAL!






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